La Belle et la Bête
Faute de succès en salles, nous n'avons pas pu voir Jacky au royaume des filles de Riad Sattouf et nous sommes rabattus sur la version de Christophe Gans de La Belle et la Bête. Pour un résultat malheureusement non concluant.
La Belle et la Bête (Christophe Gans, 2013)
Christophe Gans a peut-être des idées mais manque clairement d'inspiration. Dans son dernier opus, il veut retarder l'apparition de la Bête (Vincent Cassel) mais la longue introduction portée par le père de la Belle (André Dussolier) paraît aussi inutile que surchargée. Le film se construit du point de la vue de la Belle (Léa Seydoux) mais n'arrive à la faire réellement exister que lorsqu'elle entre en interaction avec son monstre de geôlier. Ainsi, la Bête voit dans la Belle sa défunte princesse (Yvonne Catterfeld) et voue à la jeune femme un amour mortifère qui rappelle celui de Vertigo (Alfred Hitchcock, 1958). Mais point de développement et encore moins de malaise, Gans ne prend pas de risque à l'exception peut-être de la très graphique scène de chasse à la biche dorée. Pire, il reprend du conte des intrigues parallèles mal fichues qui ne semblent ne servir qu'à présenter quelques scènes spectaculaires. Pas folichon.
nolan
Note de nolan : 1
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