My Sweet Pepperland
Il arrive, même aux meilleurs, de n'avoir rien à dire sur un film qu'on a bien aimé. Entre attendre un second visionnage qui n'arrivera peut-être pas tout de suite, recopier la critique de Libérinrocks ou faire une petite critique expresse, histoire de réanimer le blog, nous avons choisi la dernière solution pour le dernier Saleem.
My Sweet Pepperland (Hiner Saleem, 2014)
Hiner Saleem a du talent pour trouver des titres (ainsi Si tu meurs, je te tue en 2012) et son ‘‘eastern’’ empruntant à Sergio Leone autant qu'à Nuri Bilge Ceylan a de quoi intriguer. Classiquement, entre violence patriarcale (ou anti-patriarcale) sèche et humour décalé, le cowboy peu causant au regard perçant (Korkmaz Arslan) et l'institutrice (re)belle à tomber (Golshifteh Farahani – on soupçonne le réalisateur d'en être complètement amoureux tant il prend soin, comme dans son œuvre précédente, d'éclairer son si beau visage triste), y lèvent l’interdit et se rapprochent. D’ailleurs, à la fin les gentils gagnent mais, derrière, on devine, dans le tableau d’un coin perdu d'Irak au carrefour de l'Iran et de la Turquie, combien est difficile la construction d’un pays.
nolan
Note de nolan : 3
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