Birdman
De cette boursouflure à la mode, il n’y a pas grand-chose à retenir. Quelques jolis instants s’échappant de la gangue, un dispositif, pas si original, qui épuise plus qu’il ne s’essouffle, des platitudes, déjà entendues ailleurs en mieux, sur la célébrité, le vieillissement, l’art, le jeu, l’amour et la paternité… Et, surtout, cette impression que le cinéma, comme le monde, est une pute narcissique. Ce ne serait pas si grave s’il n’en avait pleine conscience et qu’il n’en tirait telle fierté. Le mal est profond.
Antoine Rensonnet
Note d'Antoine : 1
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