Avatar
Dans le futur, les Hommes viennent chercher sur la planète Pandora une roche précieuse. Des militaires tâchent de dégager les autochtones, les Navi's. Des scientifiques tâchent de les étudier
grâce à des avatars. L'avatar de Jake Sully va se faire accepter puis finir par défendre les Navi's.
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James Cameron adapte l'Histoire de l'Amérique dans cette fable écologique ni subtile, ni poétique. Les Navi's représentent les deux populations opprimées de l'Amérique (les Indiens et les
Noirs). Les Hommes, à forte dominante blanche, sont une majorité d'abrutis congénitaux qui ne pensent qu'au fric ou à la bagarre. L'esthétique tranche largement avec l'aspect noir et sale que
l'on voit sur les écrans depuis Alien (Ridley Scott, 1979)et Blade Runner (id. 1982) dans le domaine de la science-fiction au cinéma. Ainsi, les Navi's aiment les
couleurs chatoyantes qui font penser aux applications sur I Phone. Car Cameron n'est ni Myiazaki (pour la poésie), ni Wong Kar Wai (pour les couleurs chaudes) et son film prend parfois une
tournure comique involontaire qui rappelle les plus mauvais moments de Matrix Reloaded (les frères Wachowski, 2003). Cependant, et contrairement à ce dernier, le film n'est pas noyé
sous les références philosophiques. La seule référence de James Cameron, c'est lui-même (et peut être quelques westerns) : rivalité masculine, personnages féminins au caractère bien trempé,
l'humanité en perdition et une volonté d'en mettre plein la gueule au spectateur. Sur ce dernier point, il faut bien avouer que la 3D est bien utilisée et l'épique bataille finale
étourdissante.
Le scénario archi-classique au déroulement confortable pour le spectateur a le mérite de maintenir le rythme malgré la durée trop longue du métrage (2h40, je t'aurais bien enlevé quelques bavardages et scènes d'actions ici ou là).
Mais James Cameron a déjà raconté la même chose en mieux dans ses films précédents.
Zoe Saldana et Sam Worthington en
2D
NOTA : ça n'a rien à voir mais si je devais faire une catégorie de la pire chanson de générique de fin 2009, celle d'Avatar vient dépasser l'horrible comptine de Renan Luce sur Le Petit Nicolas (Laurent Tirard, 2009)
nolan
Note de nolan : 2
Avatar (2009) de James Cameron.
Le scénario archi-classique au déroulement confortable pour le spectateur a le mérite de maintenir le rythme malgré la durée trop longue du métrage (2h40, je t'aurais bien enlevé quelques bavardages et scènes d'actions ici ou là).
Mais James Cameron a déjà raconté la même chose en mieux dans ses films précédents.

nolan
Note de nolan : 2
Avatar (2009) de James Cameron.
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