Black Dynamite
----------------------------------------------------------------------------------------------
Costumes impossibles, expressions qui tuent, poète de la rue et machisme à tous les étages, Black Dynamite choisit la parodie appuyée pour rendre un hommage vibrant aux films de blaxploitation sans chercher à transcender le genre (comme l’avait fait Tarantino dans Jackie Brown en 1997).
« Dynamite ! Dynamite ! »
Le film se déroule dans les années soixante-dix ; il multiplie les scènes de castagnes, les poursuites en voiture qui empruntent des scènes d’explosion à d’autres films, quelques passages un peu sexys et des acteurs récupérés dans une troupe d’amateurs.
« Dynamite ! Dynamite ! »
Black Dynamite (Michael Jai White) exprime sa vision de la diversité culturelle et de l'identité nationale
Vraisemblablement initiée par Michael Jai White (acteur principal et scénariste), le film est régulièrement drôle et se laisse aller dans une dernière partie complètement délirante sur-exploitant l’idée d’un noir un peu violent, un peu truand parce que son quartier n’est pas facile et qui devient la fierté de toute une communauté corrigeant à grands coups de pompe dans le cul les dirigeants des hautes sphères politiques.
« Dynamite ! Dynamite ! »
Respectant le côté « micro budget », le film multiplie les micros dans les champs, les cuts sauvages, la musique tonitruante. (« Dynamite ! Dynamite ! », mais vous avez compris)
C’est parfois bourratif. Mais, pour ses répliques (« I used to be an orphan » ; « Can you dig it ? »), ses orphelins accros au crack et ses vannes « KFC », Black Dynamite est réussi.
« Dynomite ! Dynomite ! » sur Deezer
Note de nolan : 3
Black Dynamite (Scott Sanders, 2009)
Commenter cet article