Crazy Night
A la suite d’un quiproquo, un couple bouffé par la routine est embarqué dans une rocambolesque virée nocturne mêlant flics corrompus, mafia, agent secret et petits truands. Faute d’un scénario digne ce nom pour sauver le déni total de réalisation, le film échoue à être un agréable divertissement.
Steve Carrel et Tina Fey
Phil Foster (Steve Carrel) et sa femme Claire (Tina Fey) forment un couple rongé par le quotidien, de leur job ennuyeux à leurs enfants débordant d’énergie, il ne reste que leur date night, le tête-à-tête hebdomadaire au resto, pour trouver un peu de tranquillité. Un soir qu’ils décident de laisser tomber le steak house pour un endroit plus luxueux, ils prennent la réservation d’un autre couple afin d’avoir une table. Malheureusement, deux armoires à glaces patibulaires viennent les menacer croyant parler aux réservataires originaux. S’ensuit une nuit très mouvementée, Phil et Claire tâchant de fuir le danger et de débrouiller le sac de nœuds dans lequel ils se trouvent. Ce mix entre La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959), After Hours (Martin Scorsese, 1985) et Meutre mystérieux à Manhattan (Woody Allen, 1993) souffre d’un scénario incohérent, refusant de construire le moindre lien entre des situations improbables. Une telle fainéantise est toujours désagréable pour le spectateur même de bonne composition. Par conséquent, l’absence totale de tentative de réalisation en est beaucoup plus criante. Il ne reste donc plus que les numéros d’acteurs. En service minimum, l’excellent Steve Carrel s’en tire plutôt bien et fait tout le sel des quelques séquences souriantes (ici avec Mark Walbherg torse nu, là avec James Franco et Mila Kunis en pleine séance de cabotinage et plus tard en exécutant la lap dance des robots baiseurs). Mais bien sûr cela ne suffit pas d’autant que, la co-star, Tina Fey, joue comme une godasse, ce qui est un peu surprenant.
Note de nolan : 1
Crazy Night (Shawn Levy, 2010)
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