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Crazy, Stupid, Love

29 Septembre 2011 , Rédigé par nolan Publié dans #Critiques de films récents

Crazy, Stupid, Love est une bonne comédie dont la conclusion d'une grande fadeur semble avoir été torchée à dessein par les réalisateurs. Pour le reste, c'est plutôt bien, aussi avons-nous passé un bon moment.

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crazy-stupid-love.jpgRyan Gosling expose et Emma Stone dispose

 

Le nouveau film des auteurs de I Love you Philip Morris (2009) est encore une comédie romantique – pas tellement plus sage ni beaucoup plus virulente (leur film précédent avait fait parler de lui avant tout parce que les deux stars masculines se roulaient des pelles à l'écran). Mais les cinéastes offrent une réalisation soignée et savent maintenir un réel équilibre entre de nombreux personnages (tous très bien interprétés).

Ainsi Cal Weaver (Steve Carrel) après que sa femme (Julianne Moore) lui ait demandé le divorce se situe sentimentalement entre le romantisme naïf mais sincère de son fils Robbie (Jonah Bobo) et le cynisme du grand séducteur Jacob (Ryan Gosling). Ce dernier décide de le prendre sous son aile afin qu'il retrouve sa virilité. Si le film ne se repait pas d'une certaine forme de machisme pour tenter de passer pour iconoclaste (ce dont on lui sait gré), il ne sombre pas pour autant, du moins durant la majorité du métrage, dans la mièvrerie familiale imposée par de nombreuses comédies américaines. En cela l'amant de Julianne Moore (Kevin Bacon) est un garçon fort charmant et sympathique et le coup d'un soir de Cal (Marisa Tomei) pour être une folle de service n'en est pas moins touchant. Ainsi les personnages sont-ils solidement et clairement bien construits. Sans surprise Jacob va tomber amoureux d'une femme (Emma Stone) qui ne ressemble en rien à ses nombreuses conquêtes. Mais c'est elle, ivre et prenant soudain conscience de ses insipides aspirations malgré les commentaires drôles et acides de sa meilleure copine (Liza Lapira), qui va courir dans ses bras comme une groupie dans ceux Mick Jagger. A cela s’ajoutent encore Robbie, qui poursuit sa baby-sitter (Analeigh Tipton), de 4 ans son aînée, de ses déclarations enflammées et incontrôlables quand elle n'a d'yeux que pour Cal, qui a vingt-cinq ans de plus qu’elle, et quelques coups de théâtres très bien amenés. Le film se suit alors avec un certain plaisir.

Pourquoi donc le métrage après une baston générale doit-il se finir sur une série de discours pesants et sans intérêt ? Alors Cal devient un peu salaud mais cette situation n'existe que pour mieux amener un happy end navrant. Non que nous ayons quoi que ce soit contre les happy ends. Mais la façon dont celui-ci est présenté laisse penser qu'après tout ce que nous avons vu (à savoir une certaine délicatesse plutôt qu'un discours martelé, ce qui est plus agréable même si nous n'y adhérons pas forcément), les auteurs n'ont pas eu la main sur la conclusion et ont préféré saloper le boulot.

Dommage, parce qu'après tout la fin d'un film, c'est vraiment important.

 

nolan

 

Note de nolan : 2

 

Crazy, Stupid, Love (Glenn Ficarra and John Requa)

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F
<br /> <br /> Putain je voulais le voir celui-ci mais mon ciné l'avait enlevé mais en laissant l'info comme quoi il y avait toujours des séances... Triste, d'autant plus que j'ai du me farder Shark 3D ;(<br /> <br /> <br /> Après, le Happy end de ce genre (je vois bien le genre, style Bon a tirer) est prévisible dans ce type de comédies...<br /> <br /> <br /> <br />
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