Les Chèvres du Pentagone
Un jeune journaliste en peine de cœur croise un ex-militaire américain possédant des supers-pouvoirs psychiques comme disperser les nuages, provoquer la peur chez celui qui l’attaque ou arrêter le cœur des chèvres. Ils partent tous deux en mission spéciale en Irak . Une comédie réjouissante sur le papier, poussive à l’arrivée.
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Bob Wilton (Ewan Mc Gregor) est un jeune journaliste pas très bon qui décide de faire un reportage en Irak de nos jours. Il croise alors Lyn Cassady (George Clooney), en mission secrète, appelé par son mentor Bill Django (Jeff Bridges) dans ses rêves. Alors que le journaliste vient de trouver son sujet, une longue série de flashbacks ponctuent la virée irakienne des deux compères pour nous raconter l’histoire de cette unité parapsychique. Créée par un militaire baba cool, ces super soldats sont censés développer un don d’ubiquité et d’autres pouvoirs de Jedi. L’expérience n’est pas toujours concluante mais il paraît que les Russes le font alors, mieux vaut être au poil en matière de super-pouvoirs.
George Clooney
L’idée du film est de parler de cette capacité de l’état major américain à se mentir et à croire de toutes ses forces à ses propres mensonges. Si l’histoire est inspirée de faits réels dans les années 70 et 80, j’ai surtout pensé à Colin Powell, ex-militaire et secrétaire d’Etat chez Deubeulyou, qui rapportait en 2003 avec force conviction des preuves archi réfutables sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Cette idée n’est pourtant pas exploitée et seule compte la loufoquerie de ces supers soldats en comptant sur ces talentueux acteurs. Seulement en cassant le rythme avec des flashbacks mal amenés, en échouant à donner une dimension épique au final sous LSD, la comédie se regarde d’un ennui poli malgré un peu d’amertume en songeant au fantastique matériau de base. Même sans avoir vu M.A.S.H. (Robert Altman, 1970), on rira peu pendant l’heure et demie de film. Dommage.
nolan
Note de nolan : 1
Les Chèvres du Pentagone (Grant Heslov, 2009)
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