The Proposition
12 Janvier 2010
, Rédigé par nolan
Publié dans
#Critiques de films récents
Les frères Burns et leur gang ont massacré une petite famille en Australie vers la fin du XIXe siècle. Charlie et Mickey Burns se font arrêter par le Capitaine
britannique Stanley. Il laisse 9 jours à Charlie pour ramener l’aîné, le sanguinaire Arthur, contre la vie sauve et la grâce de Mickey. Il y aura bien une fusillade à la fin.
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The Proposition se voudrait une réflexion sur la violence des Anglais vis-à-vis des Aborigènes mais également au sein même de leur société. Ainsi,
Arthur Burns est un fou sanguinaire pas moins inhumain qu’Eden Fletcher, représentant le gouvernement britannique, les personnes cultivées sont violentes, les habitants de village veulent se
venger et les Aborigènes trouent les blancs à grands coups de lances à tout moment. De même, les génériques de début et de fin affichent des photos d’époque sur les conditions de vie des
Aborigènes (soit « déguisés » en blanc[1], soit maltraités). Mais tout cela m’est passé bien au-dessus de la tête faute d’y
trouver une subtilité que ce genre de sujet nécessite (et une culture, je dois l’admettre, bien limitée sur l’Australie).
Mais The Proposition est surtout une histoire d’ambiance. Les paysages australiens passent par toutes les variations de rouge (de clair, presque blanc, à
écarlate comme le sang), la bande-son de Nick Cave, la poésie soufflée en voix-off ou récitée par les protagonistes sont envoûtantes et l’interprétation de Guy Pearce (Charlie) est plus que
convaincante.
Guy Pearce
Note de nolan : 3
The Proposition (2005) de John Hillcoat
[1] Il n’y a pas dans le film de blancs subjugués par la culture arborigène, ni l’inverse. Les deux doivent
coexister.
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