Away We Go
Un couple américain va bientôt avoir un bébé. Ils décident de déménager. Ne sachant pas trop où aller, ils vont à la rencontre de leurs amis et de leur famille dispatchés dans l’Amérique du Nord. Ils sont déjà parents et ça n’est pas toujours réjouissant. Nos héros finissent par trouver le lieu idéal (on espère).
Après la réussite des Noces Rebelles (2009) drame subtil sur un couple en déliquescence , Sam Mendes enchaîne avec une comédie dramatique et ne fait pas dans la dentelle. Cette fois, le couple n’est pas en déconfiture et l’optimisme solide affiché pendant les deux tiers du film par l’homme (John Krasinki) est assez réjouissant. On retrouve néanmoins des points communs avec les Noces Rebelles, le malaise sourd de la femme (Maya Rudolph) et le pessimisme relatif du cinéaste dans la famille. Les couples et les enfants qui sont présentés au spectateur ne font pas envie et l’absence totale de finesse renforce ce malaise. Pour le meilleur, quand nous voyons à Phoenix l’hilarante famille de beaufs trash et à tout jamais condamnée au cynisme comme moyen d’exister. Pour le pire, à Madison, quand les personnages rendent visite à une famille néo-hippie absolument détestable et donc absolument pas drôle. Le film est inégal et j’ai fini par décrocher dans la dernière partie « sérieuse ». Je me souviens que la fin ressemble à une pub pour une carte bleue (genre « la nature magniqfique ne s’achète pas mais avec ma CB, je peux payer trois fois sans frais pour aller voir la beauté du monde »).
John Krasinki, jusqu'ici tout va bien
nolan
Note de nolan : 1
Away we go (2009), de Sam Mendes
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