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The Big Lebowski (3) : Un film euphorisant et… rassurant

13 Février 2011 , Rédigé par Antoine Rensonnet Publié dans #Textes divers

The Big Lebowski, septième opus des frères Coen et leur deuxième pure comédie après Arizona Junior. Sans aucun doute, leur plus parfaitement maîtrisée et l’une de leurs plus grandes œuvres. Cela méritait donc bien un assez long retour – en trois parties – sur ce film, vraiment jouissif et faussement facile.

 

Spécial Coen

 

The Big Lebowski (Joel et Ethan Coen, 1998)

 

III] Un film euphorisant et… rassurant

 

             

« Maude : Parle-moi de toi, Jeffrey.

Le duc : Il n’y a pas grand-chose à dire. Je suis un des auteurs de la déclaration de Port Huron. L’originale. Pas le compromis d’après. Et puis… Tu as entendu parler des sept de Seattle ? C’était moi… Avec six autres types. Et après… Un peu dans la musique, roadie pour Metallica. La tournée « Speed of Sound ». Une bande de connards. Et puis, un peu de ceci, un peu de cela. Ma carrière tourne au ralenti ces derniers temps.

Maude : C’est quoi, tes loisirs ?

Le duc : Les trucs habituels. Le bowling, les virées en bagnole, un trip d’acide de temps en temps. »

  Dialogue entre Maude Lebowski (Julianne Moore) et le duc (Jeff Bridges).

 

Sommaire actif

a.Faire rire avant tout

b.Un héros salvateur et subversif

c.Une Amérique décomposée et recomposée

d.Conclusion – L’ambition assumée : un film parfaitement à sa place

 

a.Faire rire avant tout

 

TBL 23

Walter Sobchak (John Goodman) et le duc (Jeff Bridges)

 

Cela fut affirmé en introduction de ce texte, The Big Lebowski (1998) est une comédie, la meilleure des frères Coen sans aucun doute, et sans doute leur œuvre la plus drôle (même si certains riront peut-être plus encore avec  Fargo – 1996). Aucun de leurs films n’est dénué d’humour mais dans leurs autres chefs d’œuvre – Miller’s Crossing (1990) ;  Barton Fink (1991) ; Fargo ; The Barber (2001) ; No Country for Old Men (2007) ; A Serious Man (2009) –, cette composante est parfois volontairement limitée (ainsi dans Barton Fink et plus encore The Barber qui adoptent une tonalité nettement plus grave) et surtout toujours elle s’y articule, avec des dosages qui varient, avec la tension. Ce couple tension/humour est à la base de leur cinéma et était annoncé par les deux premiers longs métrages du duo, Sang pour Sang (1984) et Arizona Junior (1987). Or, malgré une intrigue policière complètement invraisemblable pastichant le film noir et un héros, le duc (Jeff Bridges), qui y joue sa vie, la tension ne joue qu’un rôle très modeste dans The Big Lebowski, à la différence de Fargo – qui, pourtant, met en scène un monde largement aussi délirant –, tout devant toujours être prétexte à un rire franc et direct, y compris la guerre et la mort et ce même lorsqu’un personnage extrêmement sympathique, Donny (Steve Buscemi), connaît une fin tragique et inattendue.

 

TBL 24

Le duc et Walter Sobchak au funérarium après la mort de Donny (Steve Buscemi)

 

Aussi les auteurs se permettront tout ou presque – sauf de ridiculiser les genres cinématographiques auxquels ils se réfèrent – jusqu’à se montrer particulièrement irrévérencieux ce qui passe notamment par l’extrême grossièreté des propos tenus par nombre de personnages, en particulier les deux principaux, le duc et son ami Walter Sobchak (John Goodman), tout au long du film. Cela motiva l’accusation de facilité dont eut à souffrir The Big Lebowski à sa sortie. On aura vu précedemment que le travail des deux frères est, dans tous les domaines, si méticuleux que celle-ci peut sans peine être balayée. Incontestablement The Big Lebowski relève du grand cinéma et doit être apprécié comme tel. Ceci posé, une interrogation doit être soulevée puisque la quasi-totalité des éléments mis en place – même si on aura noté que l’onirisme, le surréalisme, l’érotisme ou l’émotion n’en sont nullement absents – dans le film vont dans le sens du comique : ce film euphorisant est-il optimiste ? Malgré la présence de quelques personnages franchement antipathiques, l’intelligence limitée de plusieurs autres, le rappel, à travers le personnage de Walter, de la tragédie permanente qu’est le fait d’avoir vécu une guerre ou encore l’absurdité du décès de Donny, on serait tout de même tenté de répondre par l’affirmative. D’une part, l’humour de The Big Lebowski apparaît nettement moins noir que celui de Fargo. D’autre part, les auteurs font montre d’un réel humanisme et ont une réelle sympathie pour la plupart de leurs personnages – ce qui n’est pas vraiment le cas dans Burn After Reading (2008) et en constitue sans doute le défaut – dont leur folie ou leur absence de normalité rendent, ce que l’on pourra trouver paradoxal, le monde de The Big Lebowski assez rassurant à nos yeux. Mais, cela n’est le cas que parce qu’en son sein existe le duc. C’est en ce sens que nous comprendrons les propos initiaux du narrateur (Sam Elliott) qui parle d’un homme « à sa place ».

 

b.Un héros salvateur et subversif

 

TBL 25

Le duc

 

Aussi est-il tentant de revenir à nouveau sur le héros du film bien qu’un développement y fut déjà consacré plus tôt. On ne cesse de le traiter de « minable » et, aux yeux d’un certain ordre social – tout incarné par l’autre Jeff Lebowski (David Huddleston) –, le duc, chômeur qui ne cherche pas de travail, est, sans conteste, un parasite. Or, celui a un double ou plutôt est le double d’un personnage qui porte le même nom que lui et qui figure la réussite tout en suintant le mépris à l’égard des plus faibles notamment le duc dont il n’hésite pas à se servir. Il est donc l’exact opposé de notre héros et l’action du duc sera, in fine, de prendre sa place et devenir le centre du monde dans lequel il vit et dont il ne respecte guère les us et coutumes. Dès le départ, la réussite est inscrite puisque le duc, pourtant bien passif (mais son ami Walter saura le pousser à agir – ou le fera à sa place) mérite d’être le héros d’un film ce qui, en aucun cas, ne saurait, dans la logique coenienne, être le cas du (faux) milliardaire Jeff Lebowski – même s’il donne son nom à l’œuvre. Et, pour tous notamment le spectateur, celui que les deux hommes de main (Philip Moon et Mark Pellegrino) de Jackie Treehorn (Ben Gazzara) auront confondu avec un autre au début de l’œuvre – situation qui, bien que traitée toute différemment, est également le point de départ de La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959) – deviendra, au terme de celle-ci, le vrai et le seul Lebowski (quand bien même il a depuis longtemps renoncé à son patronyme pour adopter un surnom qui lui convient mieux), l’autre, ivre de sa pseudo-puissance, étant ravalé au rang de simple faire-valoir. Contrairement à Roger Thornhill (Cary Grant) dans le film d’Hitchcock, il ne se sera certes pas emparé du scénario pour le faire sien. Mais il en aura tout de même compris juste assez pour révéler à tous l’imposture de Jeff Lebowski dont on découvre qu’il est, bien plus sûrement que notre héros, un parasite sans morale. Au surplus, le duc aura su éveiller le désir d’une femme, Maude Lebowski (Julianne Moore), la propre fille de l’autre, quand son double en est réduit à s’acheter pour femme une jeune actrice de films pornographiques (Tara Reid). Sans conteste, le duc a bien, à la fin de son histoire, annihilé son double, enjeu qui était posé dès le départ puisque les deux hommes ont en partage le même patronyme.

 

TBL 26

Le duc

 

Or, on l’a déjà remarqué, l’autre Jeff Lebowski est le représentant de l’ordre social et, avec ces autres figures de l’autorité que sont les membres des forces de police, l’un des seuls personnages foncièrement antipathiques de The Big Lebowski. Se révèlent alors toute la puissance salvatrice et toute la force subversive du héros donc du film. Le narrateur, s’adressant face-caméra au spectateur dans les derniers instants du film, l’exprimera clairement : dans son comportement, le duc n’a rien à changer et se doit avant tout de rester cool en notre nom à tous. Sur le premier point, il aura cependant, au cours d’une première conversation avec le héros, eu un léger doute se demandant – comme le spectateur ? En tout cas, les frères Coen poursuivent là leur jeu avec celui-ci – si le duc est absolument obligé de se montrer si grossier. Mais au terme d’une courte hésitation, il répondra à cette interrogation par la négative. En effet, parce qu’il ne fait aucun mal à la société qui l’entoure mais aussi et surtout parce qu’il ne respecte que fort peu de choses (si ce n’est l’amitié, ses désirs et ses loisirs) et surtout pas le code social (ayant même renoncé à ce marqueur qu’est le nom), il rend ce monde – engoncé par les convenances et les règles de savoir-vivre – relativement supportable. On peut alors affirmer qu’il « sauve » Maude ou Walter, personnages qui seraient sans doute insupportables dans un univers dans lequel le duc n’existerait pas. En cela, on le rapprochera de deux personnages de marginaux sympathiques, qui, comme le duc, ignorent plus ou moins volontairement les contingences sociales. Le premier est un autre héros cinématographique, le Boudu (Michel Simon) de Boudu sauvé des eaux (Jean Renoir, 1932) alors que le second, peut-être encore plus proche du duc en ce qu’il oppose directement (en pratiquant la résistance passive) à l’autorité, est un personnage de bandes-dessinées, le Gaston de la série Gaston Lagaffe créé par André Franquin en 1957. Les trois réussissent à dérégler – ou plus exactement à rerégler – l’ordre du monde (c’est-à-dire à parasiter le « système ») qui, grâce à eux, devient partiellement acceptable et tous, sont à leur manière, véritablement subversifs. Là n’est pas le moindre charme de The Big Lebowski que de nous proposer un tel antihéros et l’on est, dès lors, désireux de faire sienne sa morale (finalement pas si absurde que cela) qui veut que l’important, au-delà des passions et des problèmes divers – amour, guerre, meurtre, chantage, trahison, argent, différences de classes sociales –, reste avant tout le bowling (ou toute autre chose approchant). Aussi, à tous ceux qui reprochent à l’œuvre des frères Coen en général ou à The Big Lebowski en particulier l’absence de dimension morale et/ou politique, on ne pourra donc que conseiller de méditer sur la signification d’un film dans lequel un personnage comme le duc détruit, par la décontraction et le rire, un Jeff Lebowski et pervertit, le plus naturellement du monde, les valeurs américaines au tout premier rang desquelles figure le travail… Pour nous, redisons-le, il rassure énormément !

 

c.Une Amérique décomposée et recomposée

 

TBL 27

Le duc, Donny et Walter Sobchak

 

Et ce d’autant plus que l’œuvre tend sinon au monde du moins à l’Amérique un portrait fidèle d’elle-même. Pour ce faire, il y aura d’abord tout un travail de décomposition qui passe par le jeu de massacre consistant à se moquer d’une multitude de formes culturelles (dont, partiellement, les références cinématographiques avec lesquelles jouent les auteurs) mais aussi de tout ce qui pourrait créer du lien social entre les habitants c’est-à-dire, pêle-mêle, les fondations créées par les plus riches pour s’acheter une bonne conscience, ces différentes obsessions que sont les armes, la guerre (qui peuple l’imaginaire et rythme la vie des Américains), la loi ou la propriété et même le rêve américain qui – et, en ce sens, la filiation entre The Big Lebowski et les films noirs de l’âge d’or hollywoodien est directe – sort sérieusement écorné de la vision du film. Par ailleurs, sont mises en scène toute une série d’oppositions qui ne sont pas seulement sociales mais qui concernent également la culture et les idées politiques.

 

TBL 28

Donny, Walter Sobchak et le duc

 

Malgré tout, on sent que, les frères Coen aiment ce pays c’est-à-dire son cinéma (bien sûr), son espace (évidemment) mais aussi beaucoup de ses habitants (ainsi le narrateur dit-il, en introduction, que si Los Angeles n’est sûrement pas la cité des anges, y vivent des « gens sympa »). Aussi se plaisent-ils, comme dans Miller’s Crossing ou Fargo, à représenter le melting-pot américain avec le Polonais (et Juif…) Walter Sobchak, l’hispanique Jesus Quintana (John Turturro) ou le groupe de nihilistes (Peter Stormare, Flea et Torsten Voges) d’origine allemande. En outre, ils affichent une évidente sympathie pour ce loisir qu’est le bowling, une grande partie de la musique qu’écoutent les personnages et on peut même détecter une certaine tendresse à l’égard de cette culture qui se construit à travers les séries télévisées comme le montre le discours – évidemment emphatique – de remerciements qu’adresse Walter au créateur de la série Le Proscrit (qui a réellement existé mais sous une autre forme que celle décrite par le personnage), Arthur Digby Sellers (Harry Bugin). Ainsi, sans rien ignorer des défauts de leurs compatriotes, les auteurs espèrent, voire supposent, une unité possible dans tout ce maelström – celle-ci étant conditionnée à l’existence du duc. Et ils créent d’ailleurs un monde propre qui n’est autre que ce syncrétisme souhaité soit leur Amérique rêvée et recomposée, celle dans laquelle le pacifiste duc et le militariste Walter sont unis par les liens d’une absolue amitié.

 

d.Conclusion – L’ambition assumée : un film parfaitement à sa place

 

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Donny, Walter Sobchak et le duc avant le combat

contre les nihilistes (Peter Stormare, Flea et Torsten Voges)

 

The Big Lebowski n’est donc qu'une comédie. Mais dotée de multiples facettes, elle se révèle  absolument extraordinaire. Contrairement à leurs autres pures incursions dans le genre, elle ne montre en rien une modération des ambitions du duo d’auteurs. La volonté de signer là une comédie parfaite, sans passer par l’articulation avec d’autres genres tout en empruntant tout de même, puisqu’il s’agit là de l’une de leurs plus grandes forces, les références offertes par certains d’entre eux, existait d’emblée. Et si Walter voit toujours dans ses opposants des « amateurs », les frères Coen sont eux de véritables professionnels de la comédie dont ils mobilisent toutes les possibilités – running gag, dialogue, gag visuel, inventions diverses – et dominent toutes les composantes. Leur maîtrise du rythme ne peut ainsi que forcer l’admiration puisque jamais une situation ne s’éternise (mais les clips prouvent qu’ils savent également jouer de le durée) et que l’on rit à chaque instant ou presque. On ne saurait donc mésestimer un tel film au prétexte qu’il n’est qu’une comédie et le juger inférieur à leurs plus grandes œuvres bien qu’il ne possède certes pas les dimensions mélancoliques ou étranges de Barton Fink, The Barber, No Country for Old Men et A Serious Man et qu’il joue moins de l’articulation avec la tension que Miller’s Crossing ou Fargo. Il s’agit donc bien de l’un des chefs d’œuvres des frères Coen (donc d’un chef d’œuvre tout court). Et, après quelques autres, nos auteurs ancrent donc, sans discussion possible, la comédie parmi les genres majeurs du cinéma. C’est tout et bien plus que suffisant. Il faut le reconnaître et s’incliner – bien bas – car, pour arriver à un tel résultat, il est nécessaire d’être d’immenses artistes. Les frères Coen sont d’ailleurs pleinement conscients de l’ampleur de leur réussite et le montrent avec le discours final du narrateur, depuis le début leur porte-parole, qui nous dit très exactement ce qu’a été le film, nous en rappelle sa « morale » et adresse un clin d’œil au spectateur. Ce geste spectaculaire n’est finalement pas très éloigné de celui d’Orson Welles à la fin de La Splendeur des Amberson (1942). Après une telle œuvre, ils pouvaient tout à fait se le permettre.

 

TBL 30

Le narrateur (Sam Elliott) à la fin du film

 

              « Le narrateur : On ne change pas le duc. Je ne sais pas pour vous mais moi, ça me rassure de savoir que le duc est bien là… qu’il reste cool en notre nom à tous. J’espère bien qu’il ira en finale. Voilà… On arrive à la fin. Les choses ont plutôt bien tourné pour le duc et Walter. C’était une sacrée bonne histoire, non ? Je me suis bien marré. Par moments, en tout cas. Je n’ai pas aimé que Donny disparaisse. Mais je sais qu’un petit Lebowski est en route. Je suppose que c’est ainsi que la comédie humaine se perpétue… À travers les générations. Toujours plus à l’ouest, à travers la vie… regardez-moi, je radote encore. J’espère que vous vous êtes amusés. »
  L’intervention finale du narrateur (Sam Elliott).

 

Ran

 

2ème partie :

Une parfaite comédie

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F
<br /> <br /> Ouais, les colos c'est tout un monde... <br /> <br /> <br /> Le vocabulaire historien.. (Tant que c'est pas celui de la géo ça me va! ).<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas encore vu True Grit, j'attendais le printemps du cinéma... On en reparle après. <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Ah, bah, ça, dès qu'on part en colonie de vacances, on prend du retard !<br /> <br /> <br /> Plus que vaine, je crois que les frères Coen jugent l'existence absurde. C'est ce que tend à montrer Fargo. Sur l'optimisme, je pense qu'il existe dans The Big Lebowski. D'une<br /> part, parce que les frères Coen aiment leur monde (donc leur pays - ce qui n'implique pas qu'ils aient foi en celui-ci - et leurs personnages). D'autre part et surtout, parce qu'ils créent celui<br /> dans lequel ils aimeraient vivre ce qui est donc, dans The Big Lebowski - mais cela pourrait s'appliquer à leur oeuvre dans son ensemble -, directement conditionné à l'existence du duc ;<br /> pour poursuivre le parallèle avec Franquin, il faut noter que cet auteur était un grand misanthrope et qu'il a crée après le personnage de Gaston, un monde dans lequel celui n'existait pas. Cela<br /> donne Idées noires et ce n'est franchement pas gai. D'une certaine manière, je pense  que les frères Coen sont assez proches de ce mode de pensée. Tant que le duc - "en notre nom à<br /> tous" - réussit à parasiter le système, l'univers est supportable. Mais s'il advenait que ce type de héros soit brisé, ce ne serait plus du tout le cas.<br /> <br /> <br /> On notera d'ailleurs que, depuis The Barber et surtout No Country for Old Men - sur lequel je suis en train de revenir longuement en ce moment -, la vision des frères Coen<br /> devient sinon plus noire du moins nettement plus amère (ce que True Grit - même si on y rit beaucoup - vient de confirmer).<br /> <br /> <br /> Malgré des continuités dans l'oeuvre, une rupture (tu vois : ruptures et continuités ; je maîtrise le vocabulaire "historien") s'est incontestablement produite (ce qui implique que Rooster Cogburn n'est en aucun cas - même si les auteurs y font quelques références - un nouveau duc ; le héros de True<br /> Grit est un homme qui doit s'effacer quand le duc est un héros exactement à sa place) et il est peu probable que le duc renaisse, sous une forme ou sous une autre, dans leur filmographie à<br /> venir.<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> J'ai pris un retard fou sur vos articles... Pour en finir avec le Duc, il est clair que le film fait rire. Je viens de le montrer à mon cousin et dès qu'on se voit on part dans des délires sur les<br /> dialogues. Pour l'optimisme, je suis assez partagé. Ils démontrent comme à chaque fois la vanité de l'existence. Mais d'un autre côté, il s'en dégage comme un message: la vie vaut la peine d'être<br /> vécue. Pour le héros, belle démonstration. J'aimerai savoir m'en foutre comme il le fait :). Ma conclusion sera plus simple: génial!<br /> <br /> <br />
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