The Raid
« Raah ! Ouah ! Iiiiiiiiih ah ! Outcha ah ah ih oh ah ! Tcheu ouah ! Sheuh sheuh Raah ! Sayuah ! Uh uh ah ! Outcha ah ah ih oh ah ! Tcheu ouah !» » The Raid est une tatanerie et une bonne. A consommer avec modération toutefois.
Iko Uwais exprime son désaccord à un farouche partisan de la légalisation de la canne à sucre.
Ce n'est pas injurier ou mépriser The Raid que de remarquer que son scénario est inconsistant et son propos inexistant. Nous sommes devant un film d'action ‘‘pornographique’’ au sens où celui-ci n'existe qu'à travers ses époustouflantes scènes de combat qui excitent le spectateur. Gareth Evans ne cherche d'ailleurs pas à créer un ensemble homogène. il place la totalité de l'action dans un immeuble non pour y développer une atmosphère étouffante mais seulement pour se simplifier la tâche. Le travail sur l'espace existe mais seulement par étage ou par pièces. Mais il est remarquable. Ainsi les spectacles chorégraphiés sont d'une grande fluidité. Certes, cette succession de scènes devient abrutissante et une fois que le spectateur a pris son quota de combats, il se lasse, voire s'agace, sentant le trop-plein remonté aux bords des lèvres. Aussi n'avons-nous tenu que difficilement jusqu'à la fin du métrage. Et ce, sans doute grâce à une volontaire pointe d'humour burlesque due aux incessantes onomatopées des protagonistes en action et aux scènes gores. Un bon défouloir jusqu'à la scène du héros (Iko Uwais) contre cinq combattants à machette. Après, bon courage…
Iko Uwais accède à la requête d'un stagiaire qui avait demandé à être impliqué au maximum
nolan
Note de nolan : 2
The Raid (Gareth Evans, 2011).
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