Star Trek : Into Darkness
Suite réussie d'un premier épisode déjà de bonne tenue, ce second opus de la saga offre grand spectacle et rebondissements multiples sans verser dans le trop-plein.
La différence notable avec le premier épisode est l'extrême simplicité du scénario. Pour laisser la part belle à l'amitié qui lie les deux héros, Kirk (Chris Pine) et Spock (Zachary Quinto), les enjeux sont rapidement évacués. Aussi, afin de gagner un peu plus de temps, le méchant (interprété par un Benedict Cumberbatch un rien cabot), se lance-t-il dans un monologue de deux minutes pour expliquer son origine et ses motivations. Monologue indispensable pour faire avancer l'histoire (il y a un traître – Peter Weller) mais qui traduit la volonté de J.-J. Abrams (partagée par son scénariste Damon Lindelof) de ne pas perdre trop de temps à résoudre des mystères pour mieux enchaîner de très spectaculaires péripéties. Et le cinéaste de mettre un point d'honneur à faire courir, sauter, se battre, piloter ses personnages en même temps qu'ils dialoguent sur les sentiments qui les unissent. Un rythme soutenu, donc, mais –sans doute est-ce qui fait la réussite de ce divertissement – jamais de sentiment d'overdose.
nolan
Note de nolan : 3
Star Trek : Into Darkness (J.-J. Abrams, 2013)
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